Design
Notre Renault 5 est magnifique. Clairement, on ne peut pas lui trouver de défauts au niveau de ses lignes. La reprise de la R5 des années 80 est clairement assumée, c’est un travail remarquable. la prise d’air sur le capot d’antan est remplacée par un 5 lumineux qui indique le niveau de la batterie, les grands feux arrière verticaux sont d’une élégance rare. La Renault 5 est une voiture cossue, en tout cas c’est l’impression qu’elle donne lorsque l’on fait le tour.
Au volant
Idem, l’intérieur présente très bien, les finitions sont dignes des voitures allemandes, tout comme sur le Scénic voire la Mégane, Renault à clairement fait un pas en avant du point de vue de la qualité perçue. La planche de bord en cuir surpiquée jaune est très agréable au toucher. Le pavillon de toit également, même si l’on aurait préféré un toit vitré, voire ouvrant pour une citadine.
Des sièges vraiment bien dessinés
A l’avant, les passagers sont bien installés sur les sièges baquets. Mais, il n’y a pas tant de place que cela. Il ne faut pas être trop gros… En revanche, pas de soucis pour la longueur des jambes, le siège conducteur se recule correctement et le volant est réglable également. En revanche, autant le jaune extérieur est très agréable, autant le vert « caca d’oie » des sièges et des contre-portes n’est pas des plus heureux. A l’arrière, il est possible de voyager à 3 personnes, mais ce n’est pas très large non plus. C’est possible uniquement pour des petits trajets.
Conduite
Du point de vue de la conduite, la Renault 5 est une vraie Renault, très agréable en toutes circonstances, pas de bruit de roulement ou autre. Sur route sinueuse, la Renault 5 est plutôt joueuse, notamment en mode sport (direction directe et le 0 à 100 k en 8 secondes). L’utiliser au quotidien est vraiment un plaisir.
Et les palettes au volant ?
Les modes de conduite traditionnels sont accessibles via un bouton rond en bas à droite du volant c’est parfait. En revanche, il n’y a pas de palettes derrière le volant comme sur la Renault Mégane ou le Renault Scénic et on se demande bien pourquoi. C’est si utile en toutes circonstances, y compris en ville évidemment.
Pour utiliser le mode B (qui augmente la régénération lors des phases de décélération), il faut manipuler le sélecteur de vitesses en haut derrière le volant. Dans les faits, ce n’est pas pratique du tout. Vraiment, le choix de supprimer les palettes n’est pas des plus judicieux.
Pas de position P
Le comodo de vitesses ne propose pas de mode P (Parking). La aussi, c’est un choix extrêmement surprenant pour une citadine ! Heureusement, le frein de parking se verrouille automatiquement à l’ouverture de la porte, mais le N (Neutre) est assez délicat à actionner, puisqu’il faut jouer de délicatesse avec le comodo pour le trouver.
Multimédia
En revanche, rien à redire du point de vue de l’interface multimédia. Le GPS (Google Map) et les principales fonctionnalités sont facilement accessibles. Là aussi, Renault a fait ses preuves et le système reste parmi les plus performant du marché. Bien évidemment, Apple Carplay et Android Auto fonctionnent sans fil. Le chargeur à induction est situé au bas de la console centrale.
Recharge
La trappe de recharge est située sur l’aile avant, coté conducteur. Celle-ci est mal placée pour les recharges sur la voie publique (coté voie de circulation). Néanmoins, au domicile ou sur un parking privé, c’est plutôt bien. Là encore, pourquoi Renault a t-il choisi de modifier la place de la prise ? En effet, celle-ci est est située sur l’aile avant droite sur Mégane ou Scénic. La recharge rapide (DC) n’est pas très rapide (100 kW), mais ce n’est pas un problème pour une citadine.
La VRAIE autonomie
Sur notre parcours peri-urbain (ville + voies rapides) sans particulièrement adopter une conduite éco, nous avons réussi à parcourir 300 kilomètres (consommation affichée de 18,4 kWh/100k). Certes, les conditions sont les plus défavorables possible. Mais cela reste une consommation relativement élevée pour une citadine.
Pour conclure
Commercialisée au prix de 35 490 €, on aurait pu s’attendre à une meilleure autonomie, afin d’envisager une possibilité de voyage avec cette citadine. Ce qui n’est pas le cas. Mais, dans notre version toutes options ICONIC, la Renault 5 est très bien équipée. (Détecteurs d’angle-morts, régulateur adaptatif, sièges et volant chauffant, …) Elle reste bien mieux placée que la MINI Aceman, mais moins bien que le Citroën ë-C3. Son principal atout, son look sympathique qui en fait une voiture remarquée. Ce qui ne sera pas le cas de la MINI ou de la Citroën.
Reste alors deux versions « petite » batterie de 40 kWh commercialisées prochainement (à partir de 25 000 €) qui, elles, pourraient représenter des offres vraiment séduisantes.
VoiturElectrique aime
- Son design extérieur qui reprend avec succès les éléments de la R5 des années 80
- Son intérieur soigné comparables aux voitures allemandes
- Son agrément de conduite
- Sa fabrication Française
VoiturElectrique n'aime pas
- La couleur des sièges
- L’absence de palettes au volant et d’un mode Parking
- Un prix encore élevé pour cette citadine haut de gamme