Design
La face avant est vraiment réussie et très agréable. En rouge, l’intégration du logo dans le V (qui caractérise la marque) est très réussi. Sur notre version vert sombre, cette intégration passe plus inaperçue. A l’arrière le bandeau lumineux reste très agréable également. Pour résumer, extérieurement, la Junior reste particulièrement bien dessinée, elle se différencie clairement de ses cousines du groupe Stellantis.
Au volant
Ne nous méprenons pas, rien de bien sportif, rien de bien premium au volant de l’Alfa-Roméo Junior. Toutes les fonctions restent identiques aux autres voitures du groupe. On retrouve le logo Alfa Roméo un peu partout, sur le tableau de bord, sur le volant bien sur, sur le coté de la planche de bord. Celle-ci est d’ailleurs plutôt réussie d’un point de vue ergonomie. Mais on regrette la monotonie et le manque de qualité des matériaux. On retrouve des plastiques durs, noirs de surcroit, qui laissent une sensation de voiture très bas de gamme… Les sièges et le ciel de toit, noirs également, participent au manque de luminosité de l’habitacle.
A l’arrière, la place manquera pour les jambes des plus grands. Preuve s’il en fallait une de plus que l’Alfa Roméo reste une citadine. Le coffre, en revanche, est d’une taille correcte.
Un mode B, 3 modes de conduite
On aurait pu attendre d’Alfa Roméo des petites personnalisations, un mode régénératif plus puissant, pourquoi pas des palettes au volant qui auraient clairement positionné la Junior du coté des petites sportives. Pour activer le mode B (régénératif), il faut utiliser le petit bouton situé à coté du sélecteur de vitesses. Il est impératif de quitter la route des yeux pour l’activer. Cela est bien peu pratique… Seule, la direction semble plus directe que sur les autres voitures de Stellantis. Ainsi, la Junior est assez joueuse dans les courbes et les virages. Bon point pour une Alfa Roméo. Les 3 modes de conduite traditionnels sont présents et accessibles via un bouton rotatif sur la console.
Multimédia
Là encore, rien de bien surprenant, l’écran est réactif et en navigation, il est possible d’agrandir l’image de la carte sur toute la largeur de l’écran. La planification n’est pas très bonne selon nos constatations. Les bornes sont suggérées sur le trajet, mais il n’y a pas véritablement de proposition d’arrêts cohérents. Dommage pour une voiture de cette catégorie. Heureusement, Apple Carplay et Android Auto fonctionnent parfaitement sans fil. Une place permet de charger son téléphone via induction tout en conservant le visuel sur l’écran. Enfin, le système de caméras est bien fait et très utile pour les stationnements.
Autonomie et recharge
L’Alfa Roméo Junior accepte une recharge rapide en courant continu de 100 kW. Toujours un peu juste pour un long voyage, mais idéal pour une citadine ou une voiture électrique destinée aux trajets domicile/travail. Coté consommations, en moyenne, sur notre boucle d’essai (trajet peri-urbain, parties autoroutières à 125-130 km/h, nous avons relevé une consommation de 18,7 kWh/100 et avons ainsi réussi à parcourir très précisément 250 kilomètres sur une charge complète…
Un auto-pilote correct
Sur autoroute et voies rapides, nous avons apprécié le régulateur/adaptateur/guidage dans la voie de la Junior. Celui-ci est correct, une mention spéciale pour le bouton à gauche du volant « start/pause » comme sur un lecteur multimédia qui permet de l’activer et le désactiver.
Prix
La version « Elettrica Spéciale » est commercialisée au prix de 38 500 euros, notre modèle d’essai est vendu 42 900 euros, soit 38 900 euros une fois le bonus déduit. (La Junior est éligible au bonus écologique).
Conclusion
Pas de bonnes surprises au volant de l’Alfa Roméo Junior, mais pas de mauvaises non plus. La voiture reste très agréable, tant en ville que sur les trajets sur voies rapides. Son comportement reste très bon en toutes circonstances. Si l’on ne se lance pas dans des grands voyages autoroutiers, il est alors possible de considérer la Junior comme une alternative à une Peugeot ou une Citroën.