J’ai pu tester pour vous la Toyota Yaris Hybride sur la superbe piste du circuit des haut de Saintonge de JP Beltoise, un vrai moment de plaisir à partager.
Plus besoin de prise de courant ! A grand renfort de publicité, Toyota explique au public, sans doute pour contrer la communication de Renault pour sa Zoé, que les Auris et les Yaris hybrides sont des voitures électriques qui “n’ont pas besoin d’être branchées” et “qu’elles se rechargent toute seule”. Certes, ce n’est pas inexact, mais ce n’est pas tout à fait vrai non plus.
Test sur circuit en tout électrique
L’intérieur est très soigné, Fabrication japonaise oblige. Puisque la publicité annonce que cette voiture fonctionne en mode 100% électrique, je suis fan, mes lecteurs le savent, du mode EV. Je me lance donc, depuis la ligne droite des stands, pour deux tours de circuit en espérant pouvoir parcourir quelques kilomètres sur les batteries, surtout que le niveau de charge indiqué par l’ordinateur est à 80% environ. Eh bien, je n’ai pas eu à vider les batteries. A la première accélération, le moteur thermique se met en marche, certes sans a coup, mais la voiture n’a pas tourné en “tout électrique” bien longtemps. Simplement dans la phase de manœuvre au ralenti sur le parking.
Il faut se rendre à l’évidence, ce n’est pas une voiture électrique.
Alors ensuite coté comportement, cette concurrente de la 206 ou autre Clio est une bonne voiture. Très silencieuse au ralenti, (moteur électrique oblige), le thermique se laisse emporter dans les tours, notamment si l’on sollicite la boite automatique, mais c’est normal. Ce n’est pas une voiture sportive, c’est une citadine qui permet de prendre la route sans soucis, sereinement, dans une voiture confortable et sécurisante.
Le budget d’une hybride
Coté prix, cette voiture hybride bénéficie d’une prime de 1 000 euros, ce qui permet d’afficher (avec la remise actuelle de 10%) un prix TTC de 15 990 euros.
