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Tesla Voyages en VE

Tesla Model 3 sur autoroute, toujours sans rivale ?

Fabriquée à Shangaï, cette Tesla model 3 immatriculée en mars 2022 affiche 43.000 km au compteur. Il s’agit de la propulsion équipée en entrée de gamme de la batterie à chimie LFP de 57,5 kWh utiles.

La concurrence s’étant considérablement développée, notre Tesla Model 3 se pose-t-elle toujours comme la référence en consommation et recharge ? Et quid des autres prestations attendues pour voyager loin en toute sérénité ?

Le protocole d’essai Quidako, pourquoi et comment ?

Pour un mois de février, les conditions météo sont particulièrement favorables.

Très proches de la réalité, les prévisions des planificateurs de la Tesla Model 3 et Chargemap (priorisé Tesla) convergent.

Avec le pré-conditionnement batterie lancé via le planificateur embarqué, ce ravitaillement ne nous immobilise que peu de temps : fonction Plug & Charge, puissance de recharge élevée (bref pic à 145 kW sur une borne limitée à 150 kW), entrée-sortie d’autoroute rapide (pas de barrière de péage).

Remarquable, Tesla facture désormais le kWh moins cher que Lidl qui vient de doubler ses tarifs !

Prise en main  de la Tesla Model 3

Avec son grand pare-brise et sa planche de bords abaissée (grâce au capot plongeant très bas), les passagers avants jouissent d’une vue panoramique très agréable. Et malgré une assise de sièges basse, l’entrée-sortie de la voiture électrique ne pose pas de problème particulier.

Mais avec très peu de boutons de commandes, l’ergonomie du poste de conduite de la Tesla Model 3 peut dérouter les non-inconditionnels de la marque :

  • A l’arrêt : utilisation écran aisée, bouton d’ouverture situé sur la porte très pratique !
  • En roulage : commandes multifonction du volant sans picto et pas intuitives, le détournement du regard vers la tablette pouvant conduire à de dangereux écarts de trajectoire.
  • La recherchant sur le volant puis sur l’écran, je n’ai d’ailleurs pas réussi à déclencher le régulateur de vitesse : appelée le lendemain, l’assistance me demande d’agir sur le levier de vitesse (minuscule icône le plus souvent caché par le volant).
  • Encore plus extrême et dépouillée, quid de la Highland 2023 désormais dépourvue de tout commodo ?

On adore ou on déteste, Tesla s’affranchit totalement des standards de l’automobile. Et sous couvert de hightech, réalise au passage de substancielles économies au détriment de l’ergonomie :

  • Hormis pour la vitesse, les affichages sont trop petits : heure, température, autonomie ou % batterie (en plus, il faut choisir !).
  • Elles devraient être facilement visibles sous les yeux du conducteur : absence des données du trajet (distance parcourue, vitesse & consommation moyenne…)

Au lieu de privilégier des affichages « gadget » comme les véhicules autour de nous, Tesla ne ferait-il pas mieux de se concentrer sur l’essentiel en s’inspirant des meilleures pratiques ?

Consommations batterie (kWh/100) via la A13, ramenées à iso-météo

Jusqu’ici réputée comme la plus efficiente sur autoroute, la TM3 se trouve maintenant challengée par les modèles Stellantis équipés du nouveau moteur Emotors : à confirmer avec le prochain essai de la e308.

Car si aérodynamiquement toujours la plus efficiente, la TM3 se pénalise avec le poids de sa batterie LFP et ses larges pneus Hankook 235/40R19.

Correctifs vent contraire VC : les écarts entre les 2 courbes de la Mégane sur la N12, sont pondérés sur la A13 par le carré du rapport des vitesses moyennes (100²/80²=1,56). L’impact du vent dépend en effet du carré de la vitesse du véhicule, c’est pour cette raison que les flèches verticales sont « allongées ».

En conclusion de cet essai autoroutier, nous avons particulièrement apprécié

  • Le super-chargeur Tesla 150 kW : si pas aussi puissant que les 175 kW attendus par cette TM3, le plus simple à utiliser (plug & charge), et le moins cher.
  • Dans le top 3 mesuré, la consommation très mesurée sur autoroute.
  • La batterie d’entrée de gamme : suffisante pour voyager confortablement.
  • Le grand coffre : mais accessibilité et modularité limitée par l’absence de hayon.

Nous avons moins aimé

  • La prise en main autrement plus compliquée qu’avec les autres marques.
  • Pire : l’ergonomie déficiente en roulage (même si on s’habitue à tout).
  • Sécurité : pas de témoin d’angle mort dans les rétroviseurs, ni affichage de la pression des pneus.
  • Dommage : le fonctionnement très aléatoire de la commande vocale.
  • Étonnant et inquiétant, apparition d’un fort bruit mécanique dès 70 km/h : l’impression d’être sur un ferry.

A propos de l'auteur

Patrick Guéneau

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