Voici la version 2 de la e-up qui a été essayée il y 6 ans à présent (lire l’essai). On peut dire que Volkswagen a fait évoluer sa e-UP de la meilleure façon qu’il soit. Tout d’abord, cette nouvelle version accueille une batterie de 32,3 kWh ce qui est tout à fait correct pour une voiture citadine. Ensuite, une bonne surprise, son prix. Affichée à 17 330 euros (avec bonus déduit), elle revient intelligemment dans la course et faisant face à la Fiat 500 (lire l’essai), la Twingo (lire l’essai) et la Zoé (lire l’essai).
Enfin, cette e-up s’avère très très économe avec 16kWh/100 kms sur notre parcours péri-urbain de 80 kilomètres. Ainsi, c’est plus de 200 kilomètres que nous avons réussi à parcourir avec phases à 130 km/h, et routes à 80 km/h. Tout cela sans spécialement faire attention.
Au volant
Comme toujours chez Volkswagen, l’accueil sans être chaleureux est tout a fait correct. Ensemble austère certes, mais qui s’avère néanmoins correct. On reste agréablement surpris par le support de téléphone très bien pensé, surplombant la planche de bord. Celui-ci accueillera efficacement votre smartphone que l’on ne sait généralement pas ou poser pour utiliser Waze ou GoogleMap. Dans la e-up, c’est prévu et c’est bien pratique. Attention néanmoins, ce support cache l’absence d’un écran multimédia. C’est surprenant au début sur une voiture de ce prix. Toutes les concurrentes, même la moins chère de toutes, la Dacia Sprig (lire l’essai) propose un écran. En fait, à l’usage, cela n’est pas dérangeant, si toutefois vous disposez d’un smartphone. Un port USB est présent derrière ce support. Sinon, pas de navigation. L’autoradio bluetooth est parfait, il accueille même un minuscule écran qui affiche la caméra de recul. (Option Pack Contrôle à 520 euros). Cet autoradio autorise la gestion d’une appli (e-up) qui permet de gérer l’historique des consommations. A l’usage cette appli n’est pas très interessante, on a suffisamment d’applications ouvertes lorsque l’on est en voiture pour ne pas à avoir à en ouvrir une de plus. D’autant que les informations et les consommations du trajet figurent sur le tableau de bord.
Comportement routier
Contrairement à la Twingo, la e-Up n’a pas à rougir de sa tenue de route, elle est tout à fait habile même dans les virages à vitesse soutenue. Le couple est très correct, peu de glissement des roues avant au démarrage, c’est très bien. Rien à signaler coté bruits de roulement, même à 125, 130 km/h, on ne décèle rien d’anormal ou d’inconfortable.
Charge rapide
La e-up 2.0 accepte de la recharge DC 40 kW via une station de recharge rapide CCS. En revanche, en AC elle ne prendra que 7,4 kW sur une wallbox.
3 modes de conduite + les modes B
Il y a trois modes, les plus classiques, Normal, eco et Eco + (qui coupe complètement la clim ou le chauffage). Mais il y a surtout les 4 modes de régénération accessibles via le levier de vitesse de B1 à B4 afin de choisir le niveau de régénération et aussi de frein moteur. Ce qui manque tant sur le Taycan (lire l’essai) est présent sur la e-up.
Pour conclure
Des bonnes surprises avec cette entrée de gamme 100% électrique, elle se positionne très bien du point de vue de son prix et de son autonomie dans le paysage des citadines, son degré de finition fait partie des meilleurs du marché, si toutefois on accepte la sobriété du design de nos amis allemands.