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Weez City-Pro, 4X4 avec moteurs roues, 100% made in France

Nous prenons la route avec la Weez City version 2 places pour les professionnels.

Voiturelectrique.eu vous l’avait présenté en 2014, lors du Mondial de Paris, la voilà. La Weez City-Pro arrive dans nos villes, après plus de 10 ans de gestation. Aussi, une fois n’est pas coutume, commençons par les chiffres clés :

  • Constructeur : Eon Motors
  • Lieu de fabrication : Malijai, Alpes de Haute-Provence (04)
  • Utilisable avec le permis B1 à partir de 16 ans
  • Volume et charge utile : 600 litres et 165 kg
  • Poids : 599 kg – 900 kg de PTAC
  • 100 km d’autonomie annoncée
  • Vitesse maximale 90 km/h
  • 4 moteurs roues d’une puissance totale de 15 kW
  • 4 roues motrices
  • Batterie Lithium Fer Phosphate (LiFePO4) de 11,5 kWh

A l’extérieur

La Weez City est construite sur un châssis en panneau « nid d’abeilles » en aluminium. C’est bien évidemment ultra-léger, mais le design n’en souffre pas. Et, la ressemblance avec une Smart ou une Yoyo est évidente, mais la City Weez se démarque avec ses portes antangonistes qui permettent d’accéder à l’espace arrière et c’est très pratique.

Au volant

On se retrouve assis dans une voiture normale, on est bien installé et les 2 passagers ne se gênent pas. L’ensemble planche de bord, instrumentations est tout à fait agréable. On est de suite séduit pas le grand écran central qui fait office de tableau de bord. La planche de bord est thermoformée dans la Drôme, elle été conçue par Eon Motors tout comme l’ingénierie et l’électronique qui restent la propriété du constructeur. Idem pour le contrôle du BMS (Battery Management System) ou encore la centrale de régulation des 4 moteurs de roues.

En revanche, toutes les pièces telles que les rétroviseurs extérieurs, les comodos, le Neyman, … ont été achetées sur étagère dans le groupe VAG ou Stellantis. 

Sur la route

Sur notre route d’essai à travers bois, nous remarquons une bonne tenue de l’ensemble, les accélérations ne sont pas fulgurantes, mais ce n’est pas cet que l’on demande à la Weez City. Aussi, pas de sentiment d’insécurité, même à vitesse soutenue, le freinage répond présent. Seul point négatif, des bruits de mobilier un peu présents. On regrette l’absence de direction assistée, il faut impérativement faire tourner les roues en marche avant (et au pas) pour aider les manoeuvres.

Accessoires 

Bon point, un petit chauffage très économe a été placé sous le siège conducteur (en option sous le siège passager). Celui-ci est très efficace. Pour le dégivrage, pas de système soufflant. Eon Motors a fait intégrer dans le parebrise des petits fils quasiment invisibles. Malin. Donc, il ne manque pas grand chose à la Weez City, l’essentiel est là, vitres, rétros électriques, haut parleur bluetooth.

Autonomie et recharge

100 kilomètres sont annoncés par Eon Motors lors de trajets peri-urbains. Dans les faits, ce sont 200 kilomètres qui sont réalisables en ville. (Non testé dans le présent essai). La recharge est assurée en 5h30 sur une prise 16A.

Puis-je commander la Weez City ?

Oui, la Weez City sera prochainement disponible (cliquer ici) au prix de 15 900 € . Une collectivité en a déjà commandé deux. Ce prix s’entend bonus écologique de 900 € déduit. Il reste extrêmement dommage que l’état ne propose pas un bonus équivalent à celui d’une voiture pour ce genre d’engin qui ne s’assimile tout de même pas à une bicyclette …. Une négociation avec un réseau de maintenance et de distribution est actuellement en cours. Mais de toute façon, l’homologation reçue par la Weez City impose au constructeur de mettre à disposition ses plans et aides en ligne pour permettre des interventions mécaniques par tout réparateur qui le souhaite.

150 voitures sont prévues en sortie d’usine cette année et à terme ce sont 3 000 Weez City qui devraient être produites chaque année à compter de 2025.

Conclusion

Voici un véhicule qui se situe entre le vélo et l’automobile, mais qui va plutôt s’apparenter à une voiture. Accessible dès 16 ans, il faudra le préférer pour des raisons de sécurité à un scooter. En ville, elle va répondre à plusieurs besoins, de l’artisan à l’infirmière en passant par les services d’auto-partage.

A propos de l'auteur

Marc Guillemot

Marc Guillemot est le responsable éditorial du site https://voiturelectrique.eu

1 commentaire

  • Bjr, Je sais que les rigidités de caisse imposent d’avoir un seuil de chargement du coffre très haut pour rigidifier la caisse. Mais cela rend le chargement moins facile, voire soyons fous, d’en faire un transport qui permettrait de charger un fauteuil roulant et d’aller en milieu urbain ZFE, là où les places de stationnement se font rares.
    un voisin …

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