Premières impressions
La Smart #1 s’intègre dans le paysage automobile actuel et ne se différencie pas au premier regard de la concurence. Même si son look est sympathique et que l’on est séduit lorsque l’on s’installe à son volant. C’est à l’intérieur que la Smart #1 se démarque vraiment. Le design de la planche de bord est très abouti et très innovant. Sièges en microfibre et volant en Alcantara. Mais ce qui attire tout de suite les yeux, c’est le graphisme de l’interface multimédia. A l’extérieur, la version Brabus est retravaillée pour lui procurer un look de sportive (Peinture bi-ton, étriers de freins rouge, pare-chocs spécifiques).
L’ouverture sans clé est la bienvenue. Bien vue, la clé ronde qui s’apparente plus à une télécommande qu’à une clé de voiture. Il faut bien sur l’avoir dans sa poche. A l’approche de la voiture, les poignées sortent seules. C’est bien pratique et plus aisé à manipuler que sur la Tesla Model 3.
Au volant de la Smart #1
4 modes de conduite
En sus des 3 modes traditionnels, la Smart #1 dispose d’un mode Brabus. Ce mode permet de profiter de toute la puissance des deux moteurs et autorise un 0 à 100 km/h en 3,9 secondes seulement.
Sur la route, la voiture reste très stable, même à vitesse soutenue, la puissance est délivrée sur les 4 roues en permanence, ce qui permet une parfaite assise de l’ensemble. La Smart #1 Brabus reste néanmoins un peu ferme pour un SUV. Sur voies rapides, la gestion du guidage dans la voie n’est pas optimale, la voiture à tendance à osciller légèrement. Ce n’est pas très rassurant dans les grandes courbes. Sur ce point, la concurrence fait mieux.
Multimédia
Une mention spéciale donc pour le travail sur l’ergonomie de l’interface et pour le graphisme très abouti. Comme chez Tesla, un symbole « petite voiture » en bas à gauche permet de régler les rétroviseurs extérieurs ainsi que d’accéder aux principales fonctions. Apple Car Play et Android fonctionnent sans fil . Lors de notre essai, nous avons été contraints de paramétrer celui-ci plusieurs fois, comme si le bluetooth se déconnectait. Lorsque le système « plante » l’écran est figé et il faut sortir de la voiture pour retrouver un écran fonctionnel… Du point de vue de l’outil de navigation, le planificateur d’itinéraires n’est pas au niveau. Il ne propose pas les arrêts recharge cohérents et oblige systématiquement à sortir de l’autoroute. C’est dommage, mais la Smart #1 est-elle vraiment conçue pour les longs voyages ? Pas sur.
Des caméras partout
Un gros travail a été réalisé sur la gestion des caméras qui sont vraiment bien affichées. De la vision drone au dessus de la voiture ou en vue 3D, le système est très bien fait.
Autonomie et consommation
Lors de notre parcours d’essai (urbain et voies à 110 km/h), notre consommation s’est stabilisée à une moyenne de 21,7 kWh/100. (Temps pluvieux et 8 degrés). Cela reste dans la norme actuelle pour un SUV, c’est pas mal. Avec sa batterie de 66 kWh, nous avons donc pu parcourir 320 kilomètres sur une charge totale. Sur autoroute, il faudra miser sur 250 kms en hiver. Néanmoins, la charge rapide acceptée par la voiture est de 150 kW (DC). Bon point.
Conclusion
La Smart#1 Brabus est bien positionnée par rapport à ses concurrentes. Avec un prix de 47 815 €, ce petit SUV représente une alternative séduisante à la Renault Mégane E-Tech qui dans sa version haut de gamme dépasse les 50 000 €. La Smart#1 en version standard est commercialisée à partir de 36 315 €. Essai à venir.
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