Aux USA, elles sont appelées « Blue Diamond » faciles à reconnaître avec leur logo bleu apposé obligatoirement sur les véhicules propulsés au GNV.
Mais que penser des voitures qui roulent au « Gaz Naturel pour Véhicule » ?
Ce qui nous dérange le plus, c’est que ce ne sont pas des voitures à propulsion électrique, aussi, les voitures sont alimentées par un moteur thermique. Elles ne procurent donc pas l’agrément d’une voiture électrique. Le GNV peut s’adapter aux moteurs essence ou aux moteurs diesel.
Néanmoins, les véhicules dont les moteurs sont alimentés au GNV n’utilisent pas de carburant pétrolier. Le gaz naturel est le même que celui que nous utilisons dans nos cuisines et il est possible également de produire du biométhane via la méthanisation des ordures ménagères ou des feuilles mortes en automne. Selon l’ADEME, le GNV permet de réduire les émissions d’oxydes d’azote de 30 % à 70 %, les particules fines de 90 %. Pas si mal tant que nos voitures ne sont pas toutes électrtiques dans les centres des villes !
Surtout utilisés par les industriels qui disposent de véhicules qui rentrent chaque soir dans leur dépôt (plus pratique pour faire le plein), les offres de voitures individuelles se développent peu à peu : Télécharger le catalogue de véhicules GNV.
Coté autonomie, généralement les véhicules disposent d’un réservoir de carburant en sus de celui du gaz. Un switch sur le tableau permet de choisir son mode de propulsion. Sur une petite Seat Arona que nous devrions essayer prochainement, l’autonomie annoncée est d’environ 400 kilomètres pour une bouteille de 13,8 kilos. Le réservoir d’essence vient en complément avec 9 litres.
Tout savoir sur le véhicule GNV avec GRDF
Pour conclure, reste à voir lors d’un essai concret si le passage essence/gaz se passe sans à-coups et sans devoir arrêter le moteur, si le plein se fait facilement et enfin si l’on trouve aisément des stations pour faire son plein.