Nous prenons la route avec le SUV Tesla model Y, la voiture qui est dérivée de la désormais célèbre model 3 (lire l’essai). Mais arrivera t-elle battre le record de vente de sa petite sœur ?
Il faut savoir que 75 % des composants de la model 3 sont utilisés sur ce SUV. La modèle Y est plus haute de 18 cm au pavillon mais seulement de 2 cm par rapport à la route.
Au volant
Lorsqu’on s’installe à son volant, on est plus haut que dans la Model 3. Il y a certes les 2 cm de garde au sol supplémentaire, mais les sièges sont également surélevés, ce qui permet une très bonne accessibilité et une très bonne position (notamment des pieds et des jambes) pour les passagers installés à l’arrière. Il est vrai que même grand, on est très bien assis aux places arrières.
A l’intérieur
Pas de grands changements par rapport à la Model 3 lorsque l’on démarre la Model Y. La sensation de conduite reste excellente, même si l’accélération est sans doute un peu moins franche du fait du poids et des dimensions de la voiture.
Les bruits d’air et de roulements très présents au dessus de 120 km/h sur la Model 3 sont ici totalement absents. Sur ce point Tesla à fait un pas en avant.
Il faut noter que cette voiture dispose de deux fois plus de volume de chargement que la model 3. A l’arrière, le grand hayon monté sur vérins électriques est impressionnant. Il permet l’accès au coffre très vaste, surtout lorsqu’on rabat les 3 sièges (via des petits boutons dans le coffre, la manœuvre est très simple). Facile alors de transporter la commode de mamie , d’autant qu’il y a deux sous-coffres sous le plancher. Le Frunk (a l’avant) est lui aussi beaucoup plus grand que sur la Model 3. (Voir photos ci-après).
La modèle Y dispose d’une assistance tout-terrain qui permet une transmission intégrale spécifique aux terrains meubles (neige ou boue) et qui modifie également le fonctionnement de l’ESP.
On regrettera une vision arrière très faible via le rétroviseur central, la vitre arrière étant peu haute et très inclinée.
Extérieur
Côté design le SUV américain réussit à convaincre sans difficultés, pas de sensation de masse. On retrouve clairement les lignes si sympathiques de la Model 3. Contrairement à sa petite soeur, son toit est entièrement vitré (alors que sur la Model 3, il y a un arceau qui « coupe » la vision lorsque l’on est assis à l’arrière.
Autonomie
Dans les conditions de notre essai, et sans adopter une conduite eco, nous parvenons à une consommation de 18,4 kW/h pour 100 kilomètres. C’est particulièrement bien, vu la taille de l’engin. Certes un peu plus élevé que sur la Model 3. Mais avec une batterie qui semble être la même (seule la version grande autonomie est vendue en France), l’autonomie de la model 3 sera selon nos estimation de 10% inférieure.
Cela reste efficient, d’autant que la Tesla dispose d’un réseau de superchargeurs (plus de 100 stations en France, voir la carte ici) et qu’elle charge à une vitesse maximum de 250 kW sur le réseau Tesla (Versions récentes dites V3, ou sur le réseau Ionity (sur autoroute et payant via une carte ou une application).
Nous tablerons donc sur 300 à 320 kilomètres à 130 km/h sur autoroute.
Prix
Cette voiture est proposé (avec l’option sièges blanc de notre modèle d’essai) à 61 180 €. Sans option, il est possible d’obtenir une Model Y pour 57990 €, bonus de 2000 € déduit. Bonus qui ne s’applique que pour les véhicules de moins de 60 000 €
En conclusion, si vous êtes fan de SUV, si vous avez une famille avec des enfants, la Model Y est faite pour vous.
Son hayon électrique permet un chargement idéal des bagages et accessoires que vous pourriez avoir à transporter pour les enfants.
La sensation de conduite reste plus que satisfaisante pour un SUV, on n’a pas l’impression d’être dans une camionnette. Néanmoins on ne retrouvera pas les sensations quelque peu sportive de la Model 3 sur route sinueuse notamment.
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