L'offensive chinoise se précise sur le front des berlines électriques
Dès le premier regard, la BYD Seal se distingue par ses lignes fluides, son capot plongeant et son arrière fuyant évoquent l’univers des coupés, conférant à la berline chinoise une allure racée. Elle semble très longue, mais en fait, elle ne mesure « que » 4,8 mètres de long. L’intérieur s’avère tout aussi raffiné, avec des matériaux de qualité et une ergonomie bien pensée. L’écran tactile central de 15,6 pouces trône au centre de la planche de bord, tandis que l’instrumentation numérique derrière le volant offre une bonne lisibilité.
Très bonnes sensations, mais une autonomie un peu juste ...
Les sensations sont bonnes, la BYD Seal est très confortable et très agréable à conduire. Le toit vitré panoramique (de série) reste un plus indéniable. Les suspensions filtrent très bien les aspérités de la route. Les accélérations sont très séduisantes, avec un 0 à 100 km/h en 3,8 secondes, on reste collé au siège. (5,9 secondes pour la version Design). Seul bémol, le guidage dans la voie reste perfectible. La Seal à une fâcheuse tendance à osciller dans la voie. Idem, le régulateur de vitesse ne tient pas correctement la vitesse sélectionnée. Du point de vue de l’autonomie, par temps froid et humide, nous n’avons réussi à ne parcourir que 200 kilomètres sur autoroute avec 80 % de batterie (consommation relevée à 24 kWh/100. Pour faire mieux, il ne faudra pas dépasser les 120, 125 km/h. Sur la route et les voies rapides, nous avons réussi à ne consommer que 21,6 kWh/100 ce qui autorise une autonomie d’environ 350 kilomètres.
Multimédia et itinéraires
Là encore, le système multimédia de BYD Seal est tout à fait au niveau des standards actuels. L’écran peut s’orienter électriquement soit en mode paysage, soit en mode portrait. Les fonctionnalités sont toutes très accessibles. Apple Car Play et Android Auto fonctionnent parfaitement sans fil. Les stations de recharge sont bien référencées et le planificateur d’itinéraires prends en compte les choix de réseaux sélectionnés. Dommage que l’on ne puisse pas y adjoindre le réseau Ionity ! Dommage également que le % de batterie restant à l’arrivée ne soit pas indiqué lors de son trajet. Celui-ci n’apparait qu’au moment des choix des arrêts recharge.
Une recharge DC promise à 150 kW pour la BYD Seal
Nous avons dépassé pendant quelques minutes la puissance promise. La courbe de charge est bien plate entre 20 et 60%, c’est une bonne chose. En toute logique, c’est à partir de 60% que la puissance passe sous la barre des 100 kW. (voir courbe de recharge ci-dessous)
Un prix élevé par rapport à la concurence
La BYD Seal est commercialisée en France à partir de 46 990 €. Un tarif peu attractif face à la concurrence Américaine, notamment. Notre version d’essai est proposée au prix de 49 990 € …
Conclusion
La BYD Seal est une berline électrique aboutie qui séduit par son design, ses performances et son niveau d’équipement. Néanmoins, sa consommation reste élevée sur autoroute, son tarif est également élevé par rapport à la concurrence. Mais, BYD vise clairement le marché Européen et entend bien se tailler une place de choix dans le segment des berlines électriques. Aussi, la Seal démontre le savoir-faire du constructeur Chinois. Le futur de la marque est très prometteur, il faut bien le reconnaitre.
Voiturelectrique.eu aime
- Design élégant et sportif
- Habitacle raffiné
- Confort et comportement routier en version 4×4
- Sans doute une belle opportunité en occasion
Voiturelectrique.eu n'aime pas
- Autopilot qui demande à être perfectionné
- Pas de palettes au volant
- Autonomie un peu juste sur autoroute