1 PLACE A L’AVANT ET DEUX OU TROIS PLACES A L’ARRIÈRE, SELON LE MODÈLE
Bon, certains vont dire « elle est bizarre » ou elle est « toute minuscule », ou encore « ce n’est pas une voiture »…. Tous ont raison, ce n’est pas une vraie voiture, elle n’est pas bien grande et elle est bizarre, pour notre plus grand plaisir. Voici la Mia C3 !
Autant vous le dire tout de suite, j’ai adoré mon essai de la MIA C3, comprendre 3 places (1 place à l’avant et 2 places à l’arrière). Une fois n’est pas coutume, commençons par parler de son prix qui est tout à fait attractif, et cela ne gâche rien : 9582 euros bonus déduit (version 12 KW) et 76 euros par mois de location de batterie : C’est le véhicule électrique le moins cher à ce jour, une vraie performance compte tenu de l’agrément de conduite qu’il procure.
Première impression, vraiment agréable et je ne suis pas petit … On à l’impression de prendre le volant d’un jouet. Mais ce n’est est pas un. On est au volant d’un vrai véhicule qui roule dans Paris, sur les perifs ou encore sur l’autoroute. Un rayon de braquage hors du commun, les premiers tours de roues sont étonnants, on est surpris par la position de conduite au centre, il faut penser à placer les roues au bon endroit, c’est curieux comme sensation.
Les équipements de base sont tous là, rien à dire, si ce n’est l’emplacement de la commande de boite, un simple bouton à impulsion D et R. Simple mais assez peu pratique, on l’aurait préféré accessible à droite du volant et avec un commutateur mobile. Un détail. Ensuite, une fois au volant, on est très à l’aise, deux grands plateaux permettent de poser objets, téléphone et autre GPS à droite et à gauche du volant.
Une bonne pêche, mais le couple tarde à arriver par rapport à une voiture électrique classique (Bluecar ou C Zéro). Ca passe sans problème car en « seconde intention », la MIA en a sous le capot, une fois lancée, elle est très très vite à 80 km/h. Un mode éco qui délivre moins de puissance. Normal.
Coté autonomie, on est dans la norme 80 Km avec la version 8KW et 110, 120 km avec la version 12 KW.
La voiture est en D sans toucher à la commande de boite si et seulement si :
1/les portes sont fermées
2/on a le pied sur le frein.
Les portes latérales se révèlent bien pratiques, le conducteur peut descendre au choix par la droite ou par la gauche, on peut serrer un mur ou un autre véhicule.
A l’arrière, les passagers ont une vision parfaite sur les cotés, bien sur mais sur la route devant également. Pas de soucis pour étendre ses jambes, on y est bien, même à l’arrière.
Coté tenue de route, évidement, on n’est pas dans la I3 de BMW, ni dans la Zoé de Renault, on aurait aimé un peu plus de silence (La Mia fait le bruit d’un métro), et on aurait aimé un peu plus de moelleux, mais bon, la MIA remplit son objectif, simple, efficace et sécurisante. Oui à aucun moment, même à vive allure sur route sinueuse (si j’ai essayé) ou sur Autoroute (113 Km/h compteur), on ne ressent une quelconque sensation d’insécurité. C’est important.
La prise 220V se verrouille avec la fermeture des portes, pratique pour éviter qu’un petit malin débranche la prise en milieu de nuit. Tout semble avoir été bien pensé dans cette voiture.
Pour conclure, je suis séduit, par la taille, par l’habitabilité, le volume du coffre, rien à redire. Sans doute une version plus haut de gamme pourrait offrir des sièges plus confortables, des équipements plus high-tech, une climatisation, un toit ouvrant, … Mon petit doigt m’a dit que cela ne devrait pas tarder.
Voiturelectrique adore :
Son prix attractif
Son concept original
Sa grande habitabilité
Voiturelectrique n’aime pas :
Les bruits de moteur et de roulement
Le manque général de moelleux
Les montants de pare-brise trop larges