Toutes ces voitures permettent à nos touristes de visiter Paris d’une autre manière, plus authentique, plus agréable, plus mythique. La 2cv électrique est bien évidemment très demandée.
5 ans de démarches
L’entreprise a été crée il y 12 ans par Florent Dargnies. 5 ans de démarches, de dossiers d’agrément et un accord du constructeur ont été nécessaire pour obtenir l’agrément. Aussi, l’entreprise est habilitée à transporter des passagers dans les rues de la capitale.
Au volant
On a vraiment l’impression de conduire une 2cv d’origine. Le freinage est resté le même, c’est à dire efficace si l’on appuie fort. La direction n’est pas assistée. Le levier de vitesse est là pour passer à l’arrêt entre la seconde et la troisième. (à enclencher au feu rouge pour un démarrage rapide ou pour monter une côte.
Seul, un boitier, à droite du tableau de bord trahit l’auto électrique. Coté tableau de bord, le compteur mythique de la 2Cv est intact, fonctionne parfaitement.
Pour le reste, c’est une voiture électrique sans système de régénération. 2 pédales bien sur, un switch Avant, Arrière et Neutre et un chauffage électrique. Le tout est basé sur la technologie de la défunte MIA (lire l’essai) et fonctionne plutôt très bien. Pas de direction assistée bien sur, l’ouverture légendaire des glaces avant est respecté, bref rien ne change.
Coté sensation, nous avons été séduit. Même le bruit de l’origine se fait entendre quelquefois de façon imaginaire. C’est curieux d’assimiler un bruit de moteur électrique à celui du moteur historique de la 2cv. Mais on a vraiment l’impression de conduire une voiture d’époque avec une technologie d’aujourd’hui. L’entreprise travaille à la diffusion d’un son du moteur d’origine.
80 kilomètres d’autonomie, batteries Litium-Fer, 3 heures sont nécessaires pour recharger complètement les batteries. Idéal dans un usage de véhicule de tourisme.
Florent indique volontiers que l’entreprise est prête à en fabriquer des nouvelles. Il n’y a pas de « pénurie » de 2cv, ni de pièces détachées. L’important est que le parc soit utilisé régulièrement, ce qui est le cas.
Voilà une succès stories qui se termine bien pour l’entreprise. Avec cette autorisation qui permet un lien passé/présent tant dans le domaine de l’exception culturelle Française que dans celui du rétrofit.
