Une fois n’est pas coutume, nous avons essayé le haut de gamme Citroën hybride en ville avant de prendre la route. Après tout, l’hybride dans le groupe PSA est surtout conçu pour être utilisé en ville. Rappelons le ici, tout comme le RXH 508 de Peugeot (lire l’essai), la DS 5 est une voiture à moteur THERMIQUE avec la possibilité de fonctionner en tout électrique sous la barre des 30 km/h.
En ville, la voiture démarre en « tout électrique », pas de bruit de démarreur, si l’on est raisonnable et que l’on appuie pas trop fort sur la pédale de droite, alors notre DS 5 reste en mode électrique jusqu’à 40 Km/h environ. Ensuite, le moteur thermique se lance et le diesel se fait entendre.
4 modes disponibles, disponibles avec ce gros bouton rotatif : Par défaut le mode AUTO qui gère l’énergie en fonction de la typologie (vitesse, type de conduite), le mode ZEV qui force le « tout électrique », le mode SPORT qui transforme la voiture avec des rapports de boite plus courts et enfin le mode 4×4 qui permet une recharge continue des batteries. C’est ce dernier qu’il convient d’utiliser si l’on souhaite conserver de l’électricité dans ses batteries à l’issue d’un trajet sur route.
En ville, la DS 5 n’est pas des plus pratiques, mais elle n’est pas faite pour cela. C’est le confort, le silence qui prime, même si le diesel n’est pas trop discret (163 Cv tout de même !) Puissance qui est portée à 200 Cv dès lors que l’on cumule le thermique et l’électrique.
Avant d’entrer dans la voiture, on remarque le seuil de porte éclairé, très chic, on s’installe alors dans des sièges particulièrement agréables, dès lors, pourquoi aller chercher outre-Rhin une voiture haut de gamme ?
Sièges chauffants et massants, cuir de très très belle facture, y compris sur le tableau.
Coté fonctionnalités, certes des boutons partout, mais tout est bien pensé : Vitres électriques au centre, en bas de la console, affichage tête haute actionnable et réglable depuis les commandes de toit. C’est surpreant en effet, le toit panoramique cher aux véhicules du groupe PSA est « coupé » en deux par un gros bloc qui accueille boutons de commandes et porte lunettes. Personnellement, je trouve dommage de ne pas profiter d’un toit panoramique intégral, surtout que les deux parties vitrées ne s’ouvrent pas.
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Journaliste : Marc Guillemot