Au chapitre des 4×4 Prev, après le Mitsubishi, le Porsche Cayenne, le Volvo V90, voici le Q7 e-tron de Audi. Plus de 2 tonnes, plus de 5 mètres de long, 2 de large, 4 roues motrices, 373 cv de puissance cumulée, boite automatique 8 vitesses, V6 diesel de 3 litres. Les superlatifs ne manquent pas.
Bien malin, celui qui sera capable de les départager, tellement le degré de qualité, des finitions et des performances est bon.
Diesel économe
Le Q7 essayé ici ne déroge pas à la règle. Si. Sur un point et c’est notable, la motorisation diesel à l’aide du V6 TDI. C’est sa particularité et c’est plutôt bien apprécié lors de notre essai avec une faible consommation compte tenu du poids (9 litres de Gas-oil au 100 kms) lors d’un trajet sur autoroute et secteur périurbain. 40 Euros pour 300 kilomètres. Bien vu.
Jumelé à une autonomie proche de 800 kilomètres, voilà un bien bel engin.
Première impression
Certe austère (mais c’est ainsi chez Audi), l’intérieur est tout à fait remarquable, comme quoi, qui dit austère ne dit pas efficace en matière d’ergonomie automobile.
Pas trop de boutons, une large console qui est agréable au doigt comme à l’oeil. Large écran panoramique qui permet de gérer le GPS bien sur, mais l’ensemble des fonctionnalités de la voiture. (Navigation, Véhicule, Radio, Médias, …) Second écran encore plus large en lieu et place du tableau de bord, un véritable cockpit virtuel très impressionnant digne de ce que l’on retrouve sur une Tesla par exemple.
La position de conduite est tout à fait agréable, même pour les grands, les 3 places arrières sont vraiment des places arrières. Pas de possibilité sur le modèle e-tron d’ajouter des sièges supplémentaires dans le coffre (batteries oblige).
Même si la météo n’est pas avec nous lors de cet essai, le grand toit ouvrant panoramique procure une sensation d’espace, c’est très agréable.
Conduite
Rien ne laisse penser que l’on est au volant d’une voiture aussi imposante. C’est lorsque l’on est arrêté au feu rouge à coté d’une citadine que l’on s’en rends compte, on est haut perché. Le Q7 fait preuve d’une certaine inertie au démarrage en mode confort, mais ce n’est pas bien gênant, compte tenu de son poids. Les 6 modes de conduite sont accessibles depuis le menu sur l ‘écran (via un bouton sur le tableau central). Allroad, efficiency, confort, auto, dynamic et individual. Tous ces modes permettent de choisir le dosage des suspensions, selon l’état de la route ou du chemin emprunté. Lors de notre essai, nous n’avons pas essayé ces modes avec grande précision.
Modes VE
3 modes possibles, Battery Hold qui maintient le niveau de charge des batteries, EV, mode entièrement électrique et le mode hybride qui gère automatiquement l’usage des deux moteurs. A noter que bizarrement, il n’est pas possible de recharger les batteries en roulant.
Coté sécurité, Audi a pensé à tout, système de gestion de la vitesse en fonction du trafic, lane assist pour permettre la gestion de la trajectoire sur route et autoroute, détecteur d’angles-morts dans les rétros extérieurs et jolies lignes rouges dans les portes pour signaler un véhicule ou un 2 roues lors des descentes, même aux places arrières.
Pour conclure, il faudra noter que l’autonomie annoncée est de 50 kilomètres en tout électrique, pas mal pour la taille de la bête (batterie Lithium-ion de 17,3 Kw/h). En outre, le système de régénération dans les phases de décélération n’est pas très sensible. Le Q7 est une vraie voiture électrique, avec une autonomie en tout électrique tout à fait honorable et une autonomie sur route hors du commun.
Enfin, il nous faudra conclure en parlant du prix. Entre 93 100 et 110 000 € selon les options. (Adaptive air suspension : 2 490 €)
50 kms max max max …. sans chauffage
Quelle autonomie en mode EV ? Car c’est le mode a privilegier en utilisation urbaine !
50 kms max max max …. sans chauffage
Quelle autonomie en mode EV ?