Préambule
Il vient concurrencer habillement le Renault Scénic E-Tech, la Tesla Model Y ou encore la Volkswagen ID.4 et le Skoda Enyaq. Il emprunte d’ailleurs beaucoup à ces derniers. Mais, selon nos premières constations, son autonomie réelle ne dépasse guère les 350 kilomètres sur la route. Notre version d’essai est la version 4×4 340 ch (Extended Range) équipé de sa batterie de 79 kWh. La version 2 roues motrices sera plus efficiente.
Prix du Ford Explorer
Une fois n’est pas coutume commençons par évoquer les tarifs. C’est en effet un des points sur lequel le nouveau Ford Explorer est avantagé.
Notre version 4X4 est commercialisée au prix de 56 000 €. Auquels il conviendra d’ajouter les options :
Bleu My Mind 900 €
Jantes Alliages 21″ 600 €
Pack Aide à la Conduite 1 300 €
Pompe à Chaleur 1 150 €
Toit Panoramique 1 000 €
Sièges AGR 200 €
soit un total de 61 150 €
Mais, pour s’offrir la version 2 roues motrices, il faudra débourser 43 900 € pour une version « standard » et sa batterie de 52 kWh et 46 900 € pour la version avec la grosse batterie de 77 kWh.
Une bonne efficacité énergétique ?
À première vue, le Ford Explorer 4×4 version électrique ne fait pas l’impasse sur l’ADN de son prédécesseur thermique. Ses lignes musclées et son gabarit imposant rappellent son héritage de SUV d’aventure. Aussi, il y a de quoi être inquiet sur la consommation de la bête. Après la bonne surprise concernant le tarif de la version 2×4, notamment, les chiffres relevés de la consommation sont la seconde bonne surprise. Sur notre boucle d’essai, incluant des voies rapides à 4 voies et des trajets peri-urbains, nous avons consommé 21 kWh/100 kms. Cela ne permettra guère de dépasser plus de 350 kilomètres, mais c’est la batterie qui est un peu trop petite, la consommation reste maitrisée pour une voiture de ce gabarit.
Une vitesse de charge plutôt rapide rapide sur la version 4x4
Le système de recharge rapide (DC) accepte jusqu’à 185 kW sur notre version 4×4. C’est bien. Mais sur la version 2×4, il ne faudra compter que sur 135 kW. C’est nettement moins bien. Mais sur ce genre de véhicule électrique, les voyages autoroutiers ne sont sans doute pas l’essentiel des trajets. Alors, occasionnellement, cela ne sera pas un problème.
Un design plutot séduisant et des dimensions généreuses
Le design extérieur du Ford Explorer électrique ne dénature pas l’ADN du modèle. Les lignes sont robustes, les proportions imposantes et la calandre, bien que fermée, conserve une certaine identité.
Au volant
À l’intérieur, le tableau de bord est dominé par un écran tactile de grande taille, qui regroupe la navigation, le multimédia, les paramètres du véhicule et l’interface de gestion de la batterie. Celui-ci est amovible et renferme une boite à gants cachée. Malin. Il est plutot réactif, heureusement, car quasiment toutes les fonctions sont accessibles via celui-ci. On regrettera néanmoins l’absence de palettes au volant. Ford a repris le comodo de Volkswagen (de la gamme I.D.) avec un switch pour passer de D en B (système de récupération d’énergie au freinage).
Les sièges en cuir, le toit panoramique confèrent à l’Explorer une atmosphère de confort. Mais on regrettera le choix des matériaux de la planche de bord. Plastiques durs, pas de mousse, ce n’est pas très premium et peu attendu dans une voiture de cette gamme de prix. Le volume du coffre est plutot très correct, même s’il est plus petit que sur l’ancienne version thermique. Il est en tout état de cause bien plus grand que sur un Renault Scenic.
Un autopilot très correct
Les dispositifs d’assistance à la conduite sont accessibles sur le volant, à gauche. L’assistance au maintien dans la voie, le freinage d’urgence automatique, l’adaptation de la vitesse en fonction du trafic et des panneaux sont activés par défaut sur les voies rapides. Ces systèmes ne sont absolument pas intrusifs.
Conclusion
En 2024, l’Explorer 4×4 se pose comme un nouveau modèle phare pour ceux qui cherchent à concilier aventure, confort et conscience environnementale. Ce Ford Explorer 4×4 électrique apparaît comme un SUV complet, capable de répondre aux attentes des conducteurs d’aujourd’hui tout en s’inscrivant dans les enjeux environnementaux de demain.
Alors que les grandes marques américaines ont longtemps été perçues comme des leaders des moteurs thermiques, le passage au tout-électrique semble désormais un incontournable pour le constructeur au logo ovale. L’Explorer en version 4×4 en est la parfaite illustration.
