Ce sont les trois maître-mots de notre BMW I3 de la semaine : Moteur, Silence et Action.
Cet article fait suite au précédent essai de notre site : https://voiturelectrique.eu/2014/01/bmw-i3-essai/) et il s’agit ici de prendre le volant d’une I3 dotée de l’option “prolongateur d’autonomie”. Une fois de plus, nous restons séduit et comblé.
Look toujours !
C’est le design et l’ergonomie qui prédomine lorsque l’on ouvre les portes la première fois. On se croit dans un intérieur digne d’un loft ultra design, c’est terriblement ergonomique et bien conçu. Les portes à ouverture antagoniste et l’absence de montant central offrent un accès agréable, tant aux places avant qu’aux places arrières.
Ne nous méprenons pas.
La I3 dotée de son prolongateur d’autonomie n’est pas un véhicule hybride.
La I3 reste une voiture 100% électrique. En fait, le bicylindre essence de 34 Ch est un groupe électrogène qui permet au choix :
– de maintenir le niveau de la batterie (marche forcée)
– de continuer sa route jusqu’à son arrivée dès lors que la batterie passe sous les 20% de charge. Dans ce mode qui est le mode par défaut, le groupe se met en marche seulement en cas de besoin.
A noter que l’on ne peut l’activer en marche forcée qu’en dessous de 75% de charge. Cette option est facturée 4710 euros, ce n’est pas un gadget, fini les craintes de tomber en panne d’électricité, et cerise sur le gâteau, cette option est compatible avec le bonus écologique. Heureusement.
J’ai pu tester la marche forcée, effectivement le niveau de batterie est préservé, sans incidence d’aucune sorte sur le confort et les performances de la I3. Il faut vraiment tendre l’oreille pour se rendre compte que le moteur thermique est en marche, rappelons le, ce n’est pas lui qui fait avancer la voiture, il n’est là que pour recharger les batteries.
On peut tenir 150 kilomètres de plus que les 130 initiaux, certes, la conduite sportive que l’on adopte avec la I3 ne permet pas de battre des records d’autonomie. Avec ce silence, ce couple disponible immédiatement, (7,2 secondes pour le 0 à 100 km/h), la I3 se classe première de sa catégorie sur bien des plans, confort et silence, vitesse max, poids, puissance, ….
Coté tenue de route, notre propulsion est très avenante, même sur route sinueuse et à vitesse soutenue. Avec les batteries sous le plancher, son centre de gravité est très bas, c’est là encore, bien souvent, un des nombreux atouts des véhicules électriques.
La voiture est très maniable en ville, trouve sa place aisément, un rayon de braquage très faible et une longueur de moins de 4 mètres. Mais attention, contrairement à la Zoé ou à la Bluecar, la I3 ne fait vraiment pas de bruit, il faut donc faire attention aux piétons et cyclistes.
Aucun soucis pour se recharger aux bornes Autolib’ moyennant bien sur l’abonnement “véhicules privés” proposé par l’opérateur : ( Lire ici l’article sur ce sujet ). La prise de la I3 est une prise de type 2 (voir ici le site Sigma-Tec : http://www.sigma-tec.fr/produits/vente-cable-recharge-BMW-i3-3kW.html) aussi, il sera nécessaire de se recharger sur la prise “Scooter” – Borne 5 des stations équipées – à l’aide du câble de recharge 220V fourni par BMW.
Comme pour le premier essai, nous trouvons donc bien peu de défaut à ce petit bijou sur 4 roues. Le modèle essayé disposait du toit ouvrant. Moi qui suis fan de cette option j’ai été, là, déçu par la barre qui coupe en deux son ouverture. C’est bien là le seul défaut que j’ai trouvé à cette voiture.
Une fonctionnalité bien nouvelle et très agréable : Le GPS à commande tactile. Il ne s’agit pas de l’écran qui est tactile, mais du bouton de commande qu’il suffit effleurer pour saisir les lettres de sa destination. Malin et terriblement efficace. Voir la vidéo ci-dessous :
Retrouvez le premier essai : https://voiturelectrique.eu/2014/01/bmw-i3-essai/
Réserver un essai auprès de BMW : https://www.bmw.fr/fr/new-
Prix : à partir de 28 690 €
Modèle essayé : 35 300 € bonus écologique de 6 300 € déduit – hors options.
Journaliste : Marc Guillemot